« Il est rare que l’on demande à un auteur de ne pas aller au bout de son idée et encore moins de suivre celle d’un autre ». C’est pourtant de cette contrainte acceptée qu’est née Cadavres Exquis, une comédie folle et absurde écrite par 6 auteurs. Peter Dervillez, co-auteur, nous livre son portrait chinois dans le cadre du Phénix Festival.

Si vous étiez un cocktail, lequel seriez vous ?
Un cocktail sans alcool pour son côté doux, simple et efficace. Sans ajout de choses compliquées pour faire de faux effets. 

Si vous étiez un langage ?
La photo. Je pense qu’on peut tout construire dans une photo. On peut tout montrer. En une image, on peut montrer sur scène énormément de choses si c’est bien construit et réfléchi.

Si vous étiez une musique ?
Je serai du Queen parce que ça part dans tous les sens. En même temps, il y a quelque chose qu’on a l’impression de tous connaitre. Mais on est surpris à chaque fois. 

Si vous étiez un objet ?
Un revolver parce qu’Elisa devait commencer une scène avec un revolver. Du coup, je devais enchainer et ,avec ce revolver, je ne savais pas quoi en faire. Mais j’ai réussi à en faire quelque chose. 

Si vous étiez une origine ?
La Belgique parce le metteur en scène et certains des auteurs sont belges. Ils ont apporté quelque chose d’absurde. On a tous suivi cette absurdité que je trouve assez belge à la base.

Si vous étiez une fiction ?
OSS 117.

Peter Dervillez

Si vous étiez une personnalité ?
Valérie Pécresse car c’est un cadavre exquis à elle toute seule! Un jour, elle est partie s’occuper de l’Ukraine et le lendemain elle a fait une cagnotte leetchi…

Si vous étiez un mouvement ?
Je serai celui d’un électrocardiogramme. J’ai appris dans l’écriture de scénario ou dans celle de pièces la nécessite que chaque réplique crée une nouvelle pulsation afin que le public ne s’ennuie pas. Toute la pièce est construite ainsi. 

Si vous étiez une danse ?
Le Madison et la danse des canards.

Quelle est la couleur de votre plume ?
Pour moi ce serait le rouge sachant que chaque auteur dans la pièce a une couleur différente. 

Quelle est votre plume inspirante ?
Je suis toujours inspiré par Philippe Elno, l’un des auteurs de la pièce. Mais l’écriture d’Alexandre Astier, notamment dans Kaamelott m’inspire également. 

Propos recueillis par Laurent Schteiner

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